Si les prix à la vente continue d’augmenter à un rythme soutenu (+5% sur un an), le marché locatif se montre plutôt sage, même si dans certaines villes, de fortes tendances émergent !
Une tendance à la modération
Depuis un an (avril 2020/avril 2021), les loyers connaissent une hausse relativement modérée. À l’échelle du territoire, elle est de 1,1% (prix au mètre carré et charges comprises) pour la location vide et atteint tout de même 2,5% pour les locations meublées. Pour autant, on constate de grandes disparités et certaines villes s’en sortent bien mieux que d’autres !
Brest largement en tête pour la location vide
Du côté des fortes croissances, c’est surtout la ville de Brest qui retient l’attention avec une hausse des loyers des logements vides de 7,7% en un an. Une tendance que l’on retrouve dans l’ensemble du département par ailleurs. Suivent ensuite Boulogne-Billancourt (+4,8%) et Nantes (+3,9%), puis Perpignan et Limoges avec une hausse respective de 3,6% et 3,2% déjà loin des scores brestois. Si Lyon rentre tout juste dans le top 10 (9e avec +2,9%), Paris en est le grand absent. La capitale enregistre même une baisse de 4,6%, soit la plus forte régression nationale. Un effet de l’encadrement des loyers conjugué au désir de changement né des confinements successifs ?
La location meublée sauve… les meubles
À Paris, le constat pour la location meublée est le même avec une baisse de 4,5% à la troisième place des mauvais élèves derrière Bordeaux (-6,7%) et Brest (-4,7) dont le marché locatif est décidemment bien surprenant ! Inversement, la ville de Saint-Denis enregistre la plus forte augmentation pour la location meublée avec près de 10% de hausse, suivie par Le Mans (+9,2%), Dijon (+7,9%), Reims (+5,7%) et Caen (5,3%).
Des loyers en hausse modérés, mais des écarts notables
