Le rapport Vuilleret préconisait, à l’automne dernier, de refondre les critères d’évaluation des logements sous un référentiel unique, celui de l’habitabilité. Le Domiscore, actuellement en phase de test, préfigure-t-il ce futur diagnostic global des logements ?
Indignité, indécence, insalubrité… trois notions pour juger partiellement de la qualité et de l’état d’une habitation ! Si l’on ajoute à cela les enjeux de précarité énergétique ou encore les problèmes de solidité des bâtiments, l’ensemble devient vite illisible !
C’est pourquoi, le rapport parlementaire remis en octobre au Premier ministre défendait l’idée d’une fusion de toutes ces approches au sein d’une notion unique : l’habitabilité. Avec, en corollaire, la mise en place d’une grille d’évaluation pour l’ensemble des critères. L’idée d’un diagnostic global, ou diagnostic habitabilité, des logements fait donc son chemin et le Domiscore pourrait apporter des réponses intéressantes à la réflexion.
Le Domiscore pourrait en effet incarner un référentiel assez large pour donner une vision exhaustive de la qualité d’un logement. S’appuyant sur une quinzaine de thématiques brassant une cinquantaine de critères, le Domiscore dispose d’une grille d’évaluation étendue : solidité du clos et du couvert, sécurité des installations et équipements, performance énergétique, confort, luminosité, salubrité, qualité de l’air intérieur, etc. Chaque critère se voit ainsi attribuer une note allant de 0 (la meilleure) à 3 (la plus mauvaise) par des évaluateurs indépendants aux profils très larges.
Le Domiscore pourrait alors jouer un rôle de lanceur d’alerte pour les situations les plus dangereuses mais aussi fournir aux gestionnaires de patrimoine, aux bailleurs et à l’État de précieuses informations sur l