Lorsque l’on a réalisé un investissement locatif ou que l’on souhaite mettre en location un logement que l’on n’occupe plus, la question se pose de savoir quel type de bail est le plus avantageux : une location meublée ou une location vide. Découvrez les informations à prendre en compte avant de faire votre choix.
Le bailleur d’un logement meublé peut prétendre à un loyer surévalué par rapport à une location vide. La raison en est évidente puisque le bailleur a consenti des investissements afin d’équiper le logement (mobilier, électroménager, etc.). Ainsi, en fonction de qualité et du nombre de ces équipements, l’augmentation du loyer peut atteindre jusqu’à 25%. Néanmoins, des frais d’investissement et d’entretien supplémentaires sont à prévoir, ce qui ne garantit pas, à terme, un rendement supérieur.
La durée du bail
En revanche, l’un des critères déterminant dans le choix entre une location vide et une location meublée est la durée du bail. En effet, celle-ci est fixée à un an pour les locations meublées avec une durée de préavis d’un mois seulement. Le risque de vacance locative est donc plus important qu’avec une location vide, d’autant plus que le cœur de cible des locations meublées (jeunes et étudiants) est généralement plus « volatil ». Mieux vaut donc s’assurer d’être situé dans une zone susceptible de drainer un nombre suffisant de jeunes et d’étudiants pour assurer un turn-over régulier sans trop de périodes de vacance.
L’aspect fiscal
Dernier paramètre important avant de vous décider sur le type de location : la fiscalité. En effet, la location meublée vous permet de déclarer vos revenus locatifs en tant que loueur en meublé non professionnel (LMNP), c’est-à-dire au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Ainsi, vous pourrez prétendre à un abattement de 50% de vos revenus locatifs en optant pour le régime forfaitaire. La location d’un logement vide ouvre également le droit à un abattement, mais celui-ci reste limité à 30% des revenus locatifs. Dans ce cas, le régime réel qui permet de déduire les charges des recettes locatives peut parfois s’avérer avantageux.