Le prix des loyers semblent se stabiliser. Mais, en fonction des secteurs géographiques et de la taille du logement, la situation se révèle plus contrastée.
Une année 2016 marquée par une hausse raisonnable
Les loyers ont augmenté en moyenne de 1% en 2016. Mais les disparités sont importantes notamment dans les grandes villes.
À Paris, les prix ont même baissé de 0,3%, phénomène suffisamment rare pour être relevé.
Certains y voient les effets du déploiement du système d’encadrement des loyers mis en place depuis plus d’un an et demi dans la capitale.
Mais d’autres grandes villes connaissent aussi un mouvement à la baisse (Bordeaux, Marseille ou encore Rennes). La plus forte hausse est en revanche à mettre à l’actif de Lyon (+ 3,6%) suivi de Toulon, Nîmes et Lille.
Un marché à deux vitesses
La situation est aussi contrastée en fonction de la taille des logements. Les deux et trois pièces ont vu leur loyer diminué de 0,6% alors que les studios ont augmenté de plus de 1,1%.
Cette double évolution dissymétrique est à mettre en relation avec le nombre exceptionnel de ventes réalisées en 2016. Les personnes recherchant un logement de deux ou trois pièces (personnes seules, couples sans enfants ou avec un seul enfant), souvent primo-accédant, ont profité des taux d’intérêts historiquement bas et de la stagnation des prix pour s’engager sur le chemin de l’acquisition. Dans certaines villes, la tension existant sur ce type de produit à la location a donc diminué entraînant une stabilisation du montant des loyers qui se confirme en ce début d’année 2017.